Humains, le monde n'est pas tel que vous le connaissez. Des gens œuvrent dans l'ombre, pour vous conforter dans une vie que vous croyez acquise. Ici, on pense à tord que tous n'est que technologie, que tous n'est qu'automatisme. Pour apercevoir la vérité, il faudrait s'ouvrir à un imaginaire trop souvent réprimé. Et c'est cela notre principal défaut. Notre imagination est atrophiée par le conformisme de notre société. Ou sont les nids des pigeons ? Les objets mis dans le vide-ordure disparaissent t' ils ? Comment nettoie t' on une piscine ? Ces questions sont sans réponses pour une personne normale. La vérité, c'est qu'elles ne pourraient pas être acceptées, car ces solutions sortent du cadre. Oubliez la logique qu'on vous inculque, ne serait ce qu'un instant, et vous pourriez comprendre... Il existe un endroit, le monde d'en bas. On le côtoie tous les jours, sans soupçonner son existence. Une économie parallèle, qui existe par elle même, et ne se soucie pas de nos traquas quotidiens. Les nids de pigeons sont dans des Volières, leurs maîtres gardent leurs emplacements secrets, car dans Paris, trouver des poules n'est pas si facile. Les plus beaux spécimens sont sujets aux concours, et ceux qui restent vont dans des marmites. Les objets dans le vide-ordure ne disparaissent pas, ils sont revendus tels quels au marché. Quand aux piscines, la nuit, ce sont les Glouradegous qui les gardent, empêchant les éventuels voleurs d'entrer. Leurs présences même est un puissant désinfectant... s'en est presque répugnant. Ainsi, le monde d'en bas recèle de surprises. Mais peu sont disposés à les accepter. Humains, ouvrez votre esprit. L'imaginaire est plus près que vous ne le croyez
Comprendre Trouve le passage qui te conviendra. Trouve celui qui te semblera le plus adéquat. Vient, et apprend à vivre en bas. Ici, beaucoup de choses t’attendent. Elles te rebuteront peut être, mais c’est comme le grog que ta grand mère préparait. Tu n’as pas le droit d’y couper, il te faut l’avaler, le plus rapidement possible, pour ne pas être dégoûté. Vient, vient boire ce flot d’informations.
S'inscrire Car il n’y a pas de toi, il n’y a pas de moi. Nous sommes un tous. Nous sommes les pattes sales de la société. Ceux qui accomplissent ce qu’en haut ils croient acquis. Viendra tu, toi, faire parti de notre communauté. Ne dit pas non trop vite, car n’as nul part ou aller. Tu le sait. Tu le sent. Maintenant que tu as trouvé ce passage, retourner sur ses pas ne sert à rien. Devient nous. Revient nous.
S'inviter Pour briller en société, il faut savoir s'inviter. Ça peut être compliqué, et les débuts ne sont jamais prometteurs, mais qui que l'on soit, quelqu'un fini toujours par nous accepter. Une fois rentré dans ce cercle privé, on ne peux qu' essayer de grimper. A la force des bras, on peut faire des miracles si l'on possède la volonté.
Les ponts abritent beaucoup de choses que l’on aimerai certainement pas croiser. Des vendeurs, cachant des organes encore frais sous leurs vestes par exemple. Même si les prix semblent corrects, il faut toujours se méfier. Des organes en bon état, au vingt et unième siècle, la bonne blague ! De nos jours, tous se casse si facilement…
Battre les sentiers, ce n’est pas très gentil. Non, vraiment. C’est à ce demander pourquoi ils ne se sont pas encore révoltés. Moi je dit qu’il ne faut jamais être trop prudent, ces sentiers sont trop calmes. A tous les coup, ils nous cachent quelque chose ! Faites attention, l'insurrection pourrait arriver n’importe quand.
Précaire est le nom des logements. Un peu comme votre prénom à vous, sauf que eux c’est Précaire. Et les logements Précaires, et bas, ils sont un peu dur à différentier les uns des autres, parce qu’ils sont Précaires, vous saisissez ? Vous avez intérêt à bien connaître la rue, parce que eux, à ce niveau la, ils ne vous aideront pas
Crever le plafond, pas de soucis, mais assurez vous de le reboucher, parce que sinon, vos voisins, et bah ils ne seront pas contents. Par contre, c’est sur que c’est bien mieux que de prendre l’escalier, il n’y a pas photo. Alors, il ne reste plus qu’à peser le pour et le contre. Et ça par contre, ça ne devrait pas être trop compliqué. De les peser, hein.
Moi je dit, pour bien tomber à l’eau, il faut se préparer. Mais se faire soit même le coup n’est pas drôle, il faut le faire à quelqu’un qui a tous à perdre. Et la par contre, il y a de quoi rigoler. Après, on l’amène dans l’imaginaire, et il se retrouve à le faire à d’autres gens. Un cercle vicieux. Dans tous les sens du terme.
Je ne comprend pas pourquoi les gens aiment manger la racine de ce pauvre pissenlit. Il n’a rien fait de mal pourtant. Imaginez qu’on vous mange les pieds, par pur caprice, comment vous réagiriez, hein ? Mal je suppose, après tous, en plus de se taper une indigestion, votre ami devra payer pour vos nouvelles jambes. Et ça, ça vaut cher, croyez moi. Il y a de quoi briser une amitié !
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